Le Corbusier : Les cinq points de l’architecture moderne

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Publié le : 10 juillet 20204 mins de lecture

Le Mouvement moderne, Architecture moderne ou Modernisme, est un courant faisant appel à des conceptualisations de l’architecture après la première guerre mondiale. Les principales démarches de ce courant reposent sur le fonctionnalisme et le rationalisme. Ce mouvement a beaucoup influencé la pensée architecturale dans l’ensemble du siècle. Il existe plusieurs noms célèbres spécialisés dans cet art comme Walter Gropius, Adolf Loos, Auguste Perret, Ludwig Mies van der Rohe, Oscar Niemeyer et Le Corbusier. Pour découvrir les différentes solutions techniques innovantes de Le Corbusier, notre équipe vous invite à les découvrir dans ce document informatif.

Le Corbusier : un généreux théoricien

Le Corbusier est un théoricien spécialisé dans l’urbanisme et le design, connu pour être l’inventeur de « l’unité d’habitation ». Il s’agit d’un concept sur lequel il a commencé à travailler dans les années 1920, le fruit d’une réflexion théorique sur le logement collectif. La conception consistait à installer dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie — garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre.

Le Corbusier s’insurgeait contre les habitations où l’humidité persistait toute l’année et qui généraient diverses maladies dont la mortelle tuberculose. C’est ainsi que dans un courrier adressé au préfet de la Seine, Le Corbusier a dénoncé la configuration des logements malsains « tous de solides auvergnats venus directement de leur campagne ». En effet, à cette époque-là la question des taudis, de la tuberculose, de l’hygiène sociale des villes étaient des questions primordiales. La priorité n’était pas du tout comme l’image et la culture de la ville ancienne ! Il a alors commencé à imaginer des logements confortables et économiques en recourant aux techniques industrielles de construction qui apportaient un confort et une hygiène.

Pilotis

Le principe consiste à libérer le sol de l’emprise du rez-de-chaussée du bâtiment, afin de dégager plus de jardin en pleine terre et à ménager des transparences visuelles à travers l’édifice.

Toit terrasse

La récupération d’un espace au niveau du sol est réalisable au sommet du bâtiment. En effet, par le biais du béton armé, n’aura plus besoin de réaliser des combles en pente. Mais on va plutôt opter pour les terrasses plates et accessibles, éventuellement plantées. Le bâtiment se détache nettement sur le ciel par une ligne horizontale pure, sans corniche ni acrotère.

Fenêtre bandeau

Grâce au béton qui a « libéré » le plan et la façade, les ouvertures peuvent courir sans interruption d’un bout à l’autre de la construction. La fenêtre en longueur, ou « bandeau », qui offre des vues panoramiques est un gage de qualité architecturale.

Plan libre

Le plan libre est un principe s’opposant au « plan paralysé » des constructions traditionnelles, où les cloisons entre les pièces sont des murs porteurs, superposés d’étage en étage. Il oppose la dissociation des fonctions structurelles et séparative. Les dalles de béton des planchers reposent sur des poteaux régulièrement disposés à de grandes distances les uns des autres, tandis que les cloisons sont implantées en fonctions des effets architecturaux souhaités.

Façade libre

Les poteaux peuvent être placés en retrait des façades à l’intérieur de l’édifice. La composition de la façade – le positionnement des ouvertures – est théoriquement ne dépend que des impératifs d’éclairement et de vues depuis l’intérieur de l’architecture moderne.

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