Peintre des années 20 : Abidine Dino

Abidine Dino

Publié le : 10 juillet 20203 mins de lecture

Influencé par une famille qui aime l’art, Abidine Dino commence à dessiner et à peindre à un jeune âge influencé. Il passé sa vie entre la Suisse et a France pendant plusieurs années avec ses parents jusqu’à son retour à Istanbul en 1925. L’artiste a commencé son éducation secondaire au highschool américain Université de Robert d’Istanbul, mais il l’a abandonnée pour se consacrer à la peinture, dessin et inscription. Toutes ses œuvres, articles étaient publiées en journaux et magasins. En1933, il fonde avec cinq autres jeunes peintres innovateurs le « Groupe D », et ont réalisé plusieurs expositions ensemble.

La peinture contemporaine selon Abidine Dino

Les frères de Abidine Dino sont des peintres, voila pourquoi, il était imprégné par le dessin de Daumier par exemple. En 1938, il revient en France et fait des rencontres avec des écrivains ainsi que le grand peintre Picasso. Cet artiste est bel est bien convaincu que L’artiste contemporain a souvent été tiraillé entre tant de choses contradictoires qu’il tente de traduire dans ses œuvres. C’est ainsi qu’on se trouve en fin de compte face à des créations artistiques oscillant entre la réalité et une forme qui peut sembler irréelle.

Ses sources d’inspiration

Ce qui l’inspire Abidine Dino ce sont surtout les événements personnels tels que les séries de dessins sur ses maladies dans les hôpitaux ou encore les moments d’effervescence sociale (Mai 68 par exemple). Il n’hésite jamais de dessiner ou de noter quand il voit des foules dans la rue ou quand un fait le touche et attire son attention. Abidine est un homme passionné par la poésie, la philosophie et les Arts décoratifs anatolien ; c’est ce qui explique son engouement pour les portraits de paysans.

En 1951 quand il est revenu en France, il a travaillé à Vallauris avec Picasso à la céramique et avec Chagall, à la fabrique Madoura. Il avait comme ami Lurçat, Aragon, Tzara, Guillevic avec qui il a fait un livre sur les chats. Plusieurs expositions ont été réalisées à StPaul-de-Vence, à Antibes, à Grenoble, à Paris et hors de la France.

Abidine Dino le peintre de la joie

Quand il était jeune, il était un dessinateur humoriste dans la presse turque. En 1934, j’ai participé à la fondation du groupe D, groupe d’avant-garde en Turquie et en 1939, le groupe du port. Ensuite il exposé sur le thème « Paysans » ; en 1951, il exposé à la biennale de Venise. Outre le souci de la perfection picturale, il n’a cessé de s’intéresser à la vie quotidienne à Paris et ailleurs. Avec la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, l’atome, la pollution, les rivières empoisonnées, les drames écologiques et tous nos soucis quotidiens la joie de vivre était aussi omniprésente parce qu’Abidine n’est pas un peintre du drame, mais de la joie. Nâzim Hikmet écrivit un jour : «Peux-tu dessiner l’image du bonheur, Abidine ? »

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