La Grande chèvre ou sorcières du sabbat, Francisco de Goya

Publié le : 16 octobre 20206 mins de lecture

La Grande Chèvre ou El gran cabròn ou « Sabba » est un tableau – huile sur toile – de Francisco Goya réalisé entre 1797-1798 sur commande. Il a été commandé par les ducs d’Osuna. Ce tableau fait partie d’un cycle de huit toiles commandées pour la résidence de campagne des Déclarations, l’Alameda, près de Madrid. Le thème demandé par les commissaires est de dépeindre des scènes de sorcellerie, d’exorcisme et de satanisme. Il faut considérer que ces thèmes sont très communs dans l’aristocratie de cette période. Goya réalise donc la grande chèvre, le protagoniste de la toile.

Analyses des succès de l’oeuvre de Fransisco de Goya: La grande chèvre ou sorcières du sabbat

 Les sorcières du sabbat est l’un des toiles de l’auteur Francisco de Goya. Il est un artiste à succès surtout avec sa toile intitulée Les sorcières du sabbat. Cet oeuvre se  localise à  madrid et exposé dans des grandes villes comme à paris. Après avoir eu des succès dans des musées de Madrid, Les sorcières du sabbat a fait les collections tours partout dans le monde. Les oeuvres de goya est exposés dans des grande musée de paris. Les sorcières du sabbat est l’objet des commandes de plusieurs expositions et a déjà gagné des prix dans ce domaine. L’auteur recours à la mise en place de l’esthétique « terrible sublime » à cause du fait que la toile montre des rituels de sorcelleries. Les commandes des toiles faites par des musées sur les oeuvres de Goya sont nombreuses. Mais Les sorcières du sabbat a remporté le grand prix par rapport aux autres. Chantal goya, une grande artiste, a représenté cet oeuvre dans un opéra à paris. Les spectateurs étaient prêts à payer le prix plus fort pour bénéficier de ce spectacle. Les toiles comme Les sorcières du sabbat de Goya sont très rares de nos jours et les commandes sont restreints. Plusieurs grands auteurs comme Baudelaire n’a pas résister à poster des commentaires à propos de cet oeuvre de Goya. 

La grande chèvre : description du tableau

La chèvre est un symbole diabolique, qui se tient sur ses robustes pattes arrière en attendant de recevoir des sorcières les corps des enfants, victimes sacrificielles de cette nuit ou de ce matin. Goya représente dans cette toile des visages grotesques et déformés, avec un ciel marqué par la présence de chauves-souris qui donnent encore plus de sens à la peinture. La scène représentée est celle d’un rituel satanique. « Le sabbat » est l’une des œuvres les plus célèbres de l’artiste espagnol. Il est conservé au musée Làzaro Galdiano de Madrid et mesure 44×31 centimètres. Il représente les sorcières et les deux enfants qui sont sur le point d’être sacrifiés. L’un des enfants est charnu, bien nourri, l’autre est squelettique. Tandis qu’un autre petit est sur le sol, sans vie, également squelettique. Les autres sont suspendus à un bâton, soutenus par une vieille sorcière. D’après l’atmosphère, il est difficile de comprendre s’il s’agit d’un rituel effectué au coucher ou à l’aube du soleil. En haut à gauche, vous pouvez voir la lune, dans une position symbolique. En effet, dans l’interprétation, la gauche est considérée comme la position du mal, un thème renforcé par le fait que la chèvre tend sa patte gauche pour saisir l’enfant qui lui est offert. Pour la réalisation de cette œuvre, Goya s’inspire de l’ancienne tradition folklorique espagnole et au-delà. Il s’inspire également des œuvres dramatiques créées pour le théâtre par Antonio Zamora, ou des histoires de Leandro Fernàndez de Moratìn. Le protagoniste animal de l’œuvre de Goya, la Grande Chèvre, est représenté avec un manteau noir, un visage blanc et d’énormes cornes. Des brindilles de chêne sont entrelacées sur les cornes. Ses yeux sont rouges. 

La signification du tableau sorcière du sabbat

Avec ce tableau, Goya approfondit une intimité psychologique, des peurs intimes, des angoisses existentielles de l’homme. Charles Baudelaire a décrit avec ces mots dans « Les Fleurs du Mal » le tableau de l’artiste espagnol. « Goya : cauchemar plein d’arcanes sans fin ; des fœtus cuits dans un sabbat, sur quelque saut horrible ; des sorcières dans le miroir ; des petites filles nues qui remontent leurs bas pour tenter le diable ». Et encore dans « Quelques caricaturistes étrangers », publié dans « Le Présent » le 15 octobre 1857, Baudelaire la décrit ainsi : « Goya est toujours un grand artiste et souvent effrayant. À la gaieté, la jovialité, la satire espagnole des années Cervantes, il associe un esprit beaucoup plus moderne, ou du moins beaucoup plus poursuivi dans les temps modernes, l’amour de l’insaisissable, le sentiment de contrastes violents, les terreurs de la nature et les physionomies humaines étrangement détournées par les circonstances vers un état d’animalité. […] toutes les débauches des rêves, toutes les hyperboles des hallucinations, et puis toutes les grandes et fines espagnoles que certains vieux perpétuels lavent et préparent pour le sabbat, ou pour la prostitution le soir, le sabbat de notre civilisation ! […]. Le grand mérite de Goya réside dans la création du monstrueux plausible. Ses monstres sont nés pleins de vie, pleins d’harmonie. Personne n’a osé aussi absurdement qu’il a osé. Toutes ces contorsions, tous ces visages bestiaux, tous ces ricanements diaboliques, sont imprégnés d’humanité ».

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