La Chapelle Sixtine de Michelangelo Buonarroti un vrai chef d’oeuvre

Publié le : 17 novembre 20205 mins de lecture

Chaque année, la Chapelle Sixtine attire des milliers de touristes du monde entier, car c’est certainement l’une des œuvres d’art les plus belles et les plus fascinantes de Michel-Ange. Situé dans les musées du Vatican à Rome, il a été construit lors de la rénovation de l’ancienne Cappella Magna, qui a eu lieu entre 1477 et 1480. Ce sont les années du pape Sixte IV della Rovere (pontife de 1471 à 1484), de qui la chapelle a hérité son nom.

« Le Jugement dernier »

À l’intérieur, ce qui ressort le plus, ce sont les fresques qui recouvrent la voûte de Michel-Ange Buonarroti et « Le Jugement dernier », qui remplit au contraire le mur de l’autel. Mais dans la Chapelle Sixtine, vous pouvez aussi apprécier les contributions au XVe siècle d’autres artistes importants de l’histoire italienne, comme Pietro Perugino, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli, mais aussi Pier Matteo d’Amelia qui a peint un ciel étoilé. Ces artistes ont travaillé dans la Chapelle Sixtine entre 1481 et 1482, jusqu’à ce qu’en 1483 le nouveau pape Jules II della Rovere, neveu de Sixte IV, exprime le désir de modifier la décoration et appelle le jeune Michel-Ange Buonarroti, qui commence son travail en 1508. Buonarroti s’est occupé de la peinture de la voûte et des lunettes dans la partie supérieure des murs. Ce n’est pas une tâche facile et le problème à affronter est d’atteindre le plafond. Comment faire ? Bramante tente d’aider Michel-Ange en proposant une structure faite de cordes, mais Buonarroti refuse le projet, car il pourrait provoquer des trous dans les murs. Il choisit donc de se construire un simple échafaudage en bois organisé par étapes. Ensuite, il y a l’obstacle du plâtre, sujet à la moisissure. Pour résoudre cet inconvénient, Jacopo l’Indaco a proposé à Michel-Ange un nouveau mélange résistant aux moisissures, si efficace que ce produit a révolutionné la tradition de construction du pays.

Le chef-d’œuvre par une messe solennelle

Le 1er novembre 1512, Michel-Ange termine ses fresques et la Chapelle Sixtine est présentée au public pour la première fois : le pape Jules II inaugure le chef-d’œuvre par une messe solennelle. La chapelle est vraiment merveilleuse, elle n’est plus la même. Certes, le contrat signé par Michel-Ange prévoyait la représentation des douze apôtres, alors que dans son œuvre il y a plus de 300 figures. Dans les neuf panneaux centraux, vous pouvez voir les Histoires de la Genèse, dans les espaces entre les voiles, vous pouvez voir au contraire les cinq Sibylles et les sept Prophètes. Dans les pendentifs d’angle, il y a les Sauveurs miraculeux d’Israël, enfin, dans les voiles et dans les lunettes sont représentés les Ancêtres du Christ. La lecture de la vidéo nécessite le lecteur Flash d’Adobe. Obtenez la dernière version de Flash Player ou regardez cette vidéo sur YouTube. Ce n’est cependant pas l’ultime chapelle Sixtine. En 1533, en effet, le pape Clément VII de Médicis (pontife de 1523 à 1534) a rappelé Michel-Ange. Pour lui, il y avait un nouveau travail : il devait modifier à nouveau la décoration. Cette fois, il a dû peindre le Jugement dernier sur le mur de l’autel. Ce n’est pas une petite œuvre, car malheureusement la modification entraîne la perte de nombreuses fresques du XVe siècle de grande valeur, comme l’Assomption de la Vierge parmi les Apôtres et certains épisodes des histoires de Moïse et du Christ, réalisés par le Pérugin. On se souvient en effet qu’il s’agit de la première intervention destructrice de l’histoire.

La fresque est structurée de telle manière

Michel-Ange se mit au travail en 1536 et acheva la fresque cinq ans plus tard. C’est un chef-d’oeuvre absolu, à tel point que la Chapelle Sixtine est devenue (Homélie, prononcée par S.A. Jean-Paul II, le 8 avril 1994). La fresque est structurée de telle manière qu’elle tourne autour de la figure du Christ, qui occupe toute la scène. Il est également intéressant de rappeler que le Jugement dernier a non seulement reçu des éloges, mais aussi de nombreuses controverses, en raison de certaines figures représentées et jugées obscènes (parce qu’elles étaient complètement nues). En 1564, Daniele da Volterra est chargé, suite à la décision prise par la Congrégation du Concile de Trente après la mort de Michel-Ange, de couvrir de pantalons les figures considérées comme vulgaires. C’est pourquoi on se souvient de cet artiste comme du « braghettone ». Le pantalon a été partiellement retiré lors des derniers travaux de restauration. La chapelle, située à droite de la basilique Saint-Pierre dans le Palais Apostolique, n’est pas seulement une œuvre d’art ou une destination touristique. C’est ici, encore aujourd’hui, que se tient le conclave pour l’élection du pape.

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